EXPLICATION

 

 

Choix du texte d’origine :

 

Le texte de départ « Le corps » est un sketch de François Pérusse (issu des « 2 minutes du peuple »). Cet auteur est connu pour ses blagues qui ont tendances à partir dans le hors-sujet. En effet, ce sketch met en place une discussion entre les différentes parties du corps d’un homme qui apprend que sa femme vient de le tromper. En ajoutant à cette histoire déjà assez étrange, des passages qui n’ont pas un grand rapport les uns avec les autres, on obtient dans ce texte un champ lexical plutôt varié. En effet, il apporte plusieurs thèmes différents comme la musique, l’anatomie, la justice, les émotions…

Ainsi donc mon choix s’est porté sur ce texte car je pouvais ainsi dévier son histoire principale assez aisément. De plus, je voulais partir d’un sketch comique (sous forme de dialogue) dans l’optique de le transformer en un texte d’avantage tragique (sous  forme de texte narratif).

 

Transformation du texte :

 

Objectif : Le but fut de transformer ce sketch comique qui parle de la façon dont l’anatomie interne du corps d’un homme gère une triste nouvelle ; en un texte qui raconterai une histoire plus triste, plus dramatique.

 

 

Développement : J’ai commencé par classer tous les mots du sketch en différentes catégories : verbes, prépositions, noms propres,  anatomie, émotions, justice et gouvernement, musique…  Remarquant que « Guy Banville » apparaissait de nombreuse fois, j’ai décidé d’en faire le personnage principal de mon histoire. Ensuite j’ai réfléchi à la façon dont je pourrai associer les différents thèmes de ce sketch de manière stratégique. Je me suis donc imaginée ma nouvelle histoire :

 Guy Banville serait un homme qui serait bon dans le fond mais marginal, hors la loi dans la vie. (Catégories abordées ici : justice, émotion (cœur, émotivité, raison, jugement…))

De plus, il voudrait remédier à cela, mais comment ? Par l’aide de d’autres personnes ? La musique ? (Catégories abordées : noms propres et musique)

Les catégories restantes (verbes, prépositions, anatomie) permettent alors de structurer le texte. 

J’ai commencé à partir de cette histoire, cela fonctionnait plutôt bien.

 

 

 

 

Ce qui a fonctionné ou pas :

 

La difficulté majeure de ce texte est qu’il contient quelques injures. Il est assez difficile de raconter une histoire assez sérieuse et tragique lorsqu’e l’on doit placer des injures (comme « enculer») et quand on est obligé de faire beaucoup de fautes de grammaire.

Le nouveau texte contient donc beaucoup de fautes d’accords même si il y en a le moins possible. Cependant la phonétique fonctionne à tous les coups sauf une fois : « aucune jugement » l.7. De plus, j’ai dû à une reprise créer un mot en associant deux mot : « tardon » ("tard" et "on") l.32. En ce qui concerne les fautes, il ne faut pas non plus s’attarder sur certaines fautes d’orthographes comme « ny » au lieu de « ni » ou encore « m’a » au lieu de « ma ». Je pense tout de même qu’en lisant ce texte avec un peu de recul, on peut assez vite comprendre le sens.

Certains mots furent difficiles à placer car ils étaient répétés de nombreuses fois comme : « cordes vocales », « centrale cervicale », « bon », « Allô », « émotivité »…

Cela engendre donc parfois quelques répétitions dans le nouveau texte.

Ensuite, j’ai vite compris que je ne pourrais pas faire un texte narratif tout du long car la ponctuation me l’empêchait ; il fallait placer des guillemets et des tirets à plusieurs reprises. J’ai donc fait la première partie du texte en narration et la deuxième en dialogue.

Ensuite, il a fallu que je trouve une syntaxe parfois spéciale afin de faire correspondre le présent et le passé (voire la 10e et la 14e  réplique du dialogue).

Finalement, j’ai pu écrire à peu près ce que j’envisageai et placer presque tous les mots et ponctuation du texte d’origine, voici ce qu’il reste :

 

Mots restants :

 

L’            L’            On          on          vocales                ils            j’             qu’         c’

 

Ponctuations restantes :

???????????                     ‘ ‘                            -

 

 

Résumé du texte créé :

 

 Il s’agit d’un homme, Guy Banville, qui est bon dans le fond mais qui a des problèmes pour se contrôler. Il frappe sa fille mais se déteste de le faire, il ne sait pas se contrôler. Il cherche donc de l’aide auprès des autres et décide donc de parler à sa propre fille, Aline, celle qu’il frappe. Comme celle-ci a un bon cœur, elle décide de l’aider. Elle lui conseille alors de se lâcher en jouant de la musique. Mais elle a l’impression que ses conseils importent peu à Guy. Lui pense qu’il n’a pas de cerveau, il doute du fait qu’il soit bon ou pas et pense  que son destin est prisonnier du "mal".  Aline lui parle donc des risques qu’il encourt auprès de la justice, qu’il pourrait se faire enfermer au « Bouli-risolli ». Lui pense alors qu’en effet, son sort est entre les mains du gouvernement et qu’il n’a plus qu’à attendre le jugement qui lui est réservé. Pour finir il se rend compte que toute aide ne sert à rien et, demande donc à sa fille de le laisser tomber. 

 

 

 

 

 

 

Texte d’origine

Le corps

 

 

Claude, il faudrait que jte parle

Centrale cervicale

Oui, ici c’est l’oreille, elle dit : «  il faudrait que j’te parle ».

Sur quel ton ?

Sur un ton nerveux.

Bon ça y est cordes vocales ?

Oui !

Réponds : « mais qu’est- c’ qu’il y a, ça a l’air grave »

Mais qu'est-ce qu'il y a ça à l'air grave

 

Le cœur tu me fais comme un petit rythme accéléré s’il te plaît.

J't'ai trompé... Jt'ai dit : "J't'ai trompé".

Bon elle le trompait.

Et la trompette on a rien demandé !

Bon le cœur…

Ouais ?

Joue à l’envers maintenant… merci

Oh j'ai le coeur à l'envers !

 

Allô, centrale cervicale.

Ici le département de renseignements et de curiosités, on voudrait savoir avec qui elle a fait ça la fille.

Attend une minute…

C’est le département émotionnel (oh merde) je ne sais pas si tu tiens à savoir avec qui elle a fait ça la fille …

Attend un coup …

Oui, ici c’est la raison, n’est-il pas mieux de le savoir immédiatement plutôt que de l’apprendre plus tard dans des circonstances plus brusques ?

D’accord c’est vendu ! Ça va pour toi l’émotivité ?

Allez tous vous faire enculer !!

Cordes vocales ?

Oui ?

J’peux savoir avec qui ?

J'peux savoir avec qui ?

Guy Banville

 

Guy Banville

Bon … Guy Banville

Mémoire ?

Oui ?

Guy Banville, t’as ça dans tes registres ?

Attend un peu… Guy Banville ! On l’a vu 3 fois, et en fait, il travaille dans une discothèque.

Qu’est c’qu’on en pense de c’type là ?

Ce n’est pas mon boulot, t’appelles au jugement.

On se croirait dans les bureaux du gouvernement ! Jugement ?

Oui ?

Tu vois la photo dans la mémoire là ?

Oui

Quelle est notre opinion ?

Neutre, sympathique, sans aucune animosité

Ah ! On ne croirait pas… C’est un trou du cul !!

L’émotivité parle plus fort que le jugement, c’est donc l’émotivité qui a les cordes vocales, vas-y !

T’as pas couché avec ce naze ? 

Bon maintenant on va appeler Philippe Risolli !

Hey mais tu ne touches pas à mon Bouli !

Oui? Où es-tu Philippe ?

Je suis dans la gorge figure-toi !

Bon j’m’en doutais, sort moi donc une boule s’il te plaît.

Alors on a choisi la bleu et c’est le million !!!

Je sais que ça fait mal

Là, j’ai une boule dans la gorge.

 

Parfait, bon où sont André et Aline ?

Quoi ??

Je ne vois pas André ni Aline !

Ah ils sont montés au cerveau.

Dis quelque chose là tu m'inquiètes.

Je sens une montée d’adrénaline.

 

Bon le système nerveux maintenant.

Passe-moi le micro, j’vais lui parler à cette gonzesse !

Attend ton tour l’émotivité.

Ne nous emportons pas !

Tiens donc, écoute la raison là.

Donne-moi ce micro j’ai dit !

Non ! 1, 2, 1, 2… 1, 2 donne-moi ça ! Lâche-moi !

Dis quelque chose.

Heu, 1, 2, 1, 2 donne-moi ça ! Lâche-moi ! pif paf pif.

Qu’est c’que ça veut dire ça ?

 

                                                                     Francois Pérusse

 

 

 

Texte transformé

Guy Banville

 

 

Guy Banville est un type nerveux mais sympathique. C’est plus fort que lui, sont animosité le trompait. Il sais que sont emotivité  est la raison de c’est coup brusques envers ça fille.  Guy sais qu’il est un enculer, ça l’touches,  Mais il ne c’est pas Quoi faire ni a qui en parle.  Il pense que l’opinion de Claude est plutôt neutre et qu’il Ne faudrait rien demandé à cette gonzesse. Philippe?  Philippe doutais de c’est montée emotionnel. Et André ? Non, André croirait que c’est une merde. Il tiens donc a parle avec Aline Banville, ça fille. Elle, elle parle avec le cœur Alors que c’est elle qui a mal, elle ne fait aucune jugement grave où accéléré, écoute ça raison et se dit que Guy n’est pas un lâche ny 1 naze. Aline s’inquiètes de l’émotivité de Guy. Sur le ton 2 la curiosité, la Banville dit donc avec une boule dans la gorge :

 

«    -  Là Où tu as du boulot c’est pour apprendre à travaille sur  ton émotivité.

 

• Ouais. Bon ça va …

• si tu veut allez mieux, lâche - toi!  faudrait savoir parler d’ça ! j’vais te dire moi, j’ai choisi l’micro, la trompette, les

                       cordes ! A ton tour, fait quelque chose !

• ça plait pas a mon oreille ça !

• moi, maintenant qu’je fais des accord et qu’j’ai quelque cordes vocales qui me donne une petit air, un bon  rythme

                                 qui plait, mon système nerveux ne fait plus figure 2 discothèque, j’ai plus Le cœur a l’envers là.

• Heu ouais Bon…

• Allô ... 1, 2, 1, 2… Banville ! Réponds!  Appelles-en à tes Cordes vocales! on croirait Qu’t’as 1 bureaux dans le cul là !!!

• J’le sens pas là …

• Hey Attend une minute, y a-T-il une chose Qu’a l’air grave avec toi ?… vois la photo dans t’a mémoire : moi, couché

                             là, tu Joue avec m’a gorge. Je vois montés  l’adrénaline. Je suis maintenant bleu ! et m’a cervicale, j’la sens  c’te

                             boule au cervicale!! tu à fais pif paf pif dans ce corps la !!

• Oui Bon, avec moi, peux-t-on savoir ce qui va pas ?  il n’y Ah pas 12 département dans ce micro cerveau, j’ai un trou

                                   Centrale ici. C’est dit, vendu !

• Bon Oui t’es pas Parfait, l’émotivité peux te trompé mais tu est Bon. Oui j’ai Ce Bon cœur, donc Oui Je te Dis ça.

• dans Quelle circonstances on peu savoir le Bon en moi ? notre Mémoire s’est vu trompé 3 million D’fois ! Ne tardon

                                   pas sans Jugement ! j’Attends maintenant le sort du gouvernement centrale. J’tiens Ah savoir quel jugement on

                                   voudrait y donne.

• Oh Oui !! comme Ça  tu Attend ce jugement la? Je te le Dis moi ça ! : «Oui … On passe ici tous l’ai renseignements

                                 dans les registres des Banville, nous vous emportons immédiatement au département, appeler Ici «Bouli-Risolli» ! »

• oh oui, vas savoir … Lâche-moi la, merci !! »