Le labyrinthe est à la fois le reflet de l’homme confronté à lui-même et l’interprétation du déterminisme social. C’est un espace qui s’ouvre à l’homme, et c’est à lui de tracer son propre chemin. Même si la société influence ses choix, c’est à lui seul de décider quelles portes il ouvrira ou non. La société lui propose un chemin tout tracer qu’il emprunte aveuglément. Il tourne en rond, se cherche. Il ouvre les portes et se découvre lentement. C’est ainsi qu’il trace le chemin de sa propre vie et qu’il construira ce qui définira son être. 

 

Après la naissance il est propulsé dans la vie et apprend de ses propres expériences. 

Dans la vie, l’homme passe par des rituels initiatiques : Le langage, l’insouciance, l’inconscience, les prises de conscience, l’amour, l’ennui, la mort… Ainsi, il grandit, il évolue. Mais comprendra-t-il que la vie ne serait qu’ennui sans la mort au bout ? Et lorsqu’il se rendra compte de cela, comment réagira-t-il ? Quelle porte décidera-t-il d’ouvrir ? Le design serait-il une sorte de remède à l’ennui ? L’homme se contentera-t-il de croire qu’il est un pion parmi tant d’autre ? On croit qu’on est déterminé par la société, mais n’est-ce pas une réaction lâche ? 

 

Il est en effet plus facile de penser que quelqu’un aurait la réponse sur ce que nous sommes plutôt que de chercher en vain par nous-même. Certains parlent de manipulation de la société, mais en réalité peu de gens ont le courage de croire en autre chose que ce qu’ils ont sous les yeux. La question est alors de savoir s’il l’on aura la force de s’autodéterminer, d’ouvrir nos propres porte.